Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une difficulté à laquelle une de mes clientes « Être bien avec soi-même » fait face. Lors de l’une de nos rencontres, Marie-Hélène, qui est en pleine rupture amoureuse après plus de 20 ans de mariage, me dit qu’elle souhaiterait pouvoir aller chercher ses deux ados à la maison familiale (c’est son ex qui l’a gardée) sans trembler et être aussi inquiète. C’est difficile pour elle de retourner en ces lieux qui la replongent dans ses souvenirs et avec ses ados, elle ne sait jamais à quoi s’attendre. Seront-ils heureux de la voir?

J’ai posé beaucoup de questions à Marie-Hélène afin de comprendre pourquoi elle avait une réaction aussi forte à l’idée d’aller les chercher et elle a fini par m’avouer que pour se préparer à ce moment, elle imaginait toujours le pire scénario qui puisse arriver et elle se préparait donc en conséquence.

Toujours en creusant un peu plus, Marie-Hélène a réalisé qu’elle agissait ainsi par peur d’être surprise et de ne pas savoir comment réagir. Lorsque son ex lui a annoncé la séparation, elle est restée sans voix. Avec le recul, elle aurait tellement souhaité réagir vivement.

Vous reconnaissez-vous dans l’histoire de Marie-Hélène? Vous est-il déjà arrivé de regretter votre réaction? D’avoir souhaité dire telle chose plutôt que telle autre? Je suis certaine que oui, c’est humain.  On voudrait avoir la bonne réaction en tout temps, mais la spontanéité du moment fait en sorte que c’est impossible d’être posée et réfléchie et de réagir comme si nous avions du recul. Et dans le cas de Marie-Hélène, ça lui arrive souvent.

Pour s’en protéger, Marie-Hélène s’est mise à essayer de prévoir le pire. Si le pire arrive, comment je vais me sentir, comment vais-je réagir, qu’est-ce que je vais dire? Dans certains cas, bien utilisée, cette technique peut permettre de dédramatiser la situation (en autant qu’on arrête d’y penser une fois l’exercice terminé), mais dans le cas de Marie-Hélène, cela a été générateur d’anxiété.

Marie-Hélène imaginait par exemple que ses enfants ne voudraient pas venir avec elle pour la fin de semaine. Ce scénario faisait en sorte qu’elle se sentait rejetée, pas aimée, pas importante et lui causait beaucoup de souffrance. Elle l’alimentait constamment par des pensées et des observations qui venaient renforcer ces sentiments.

C’est pourquoi quand le vendredi arrivait et qu’elle devait aller chercher ses ados, son anxiété montait en flèche.

En voulant se protéger, Marie-Hélène se faisait beaucoup de mal pour peu de résultats, car elle a pris conscience que dans la grande majorité des cas, ça ne se déroulait jamais comme elle l’avait imaginé et qu’elle devait de toute façon s’adapter à la situation.

Je lui ai donc fait réaliser qu’elle gagnerait à nourrir des pensées positives :

1- Comme elle ne peut prédire l’avenir, elle n’a aucun avantage à alimenter des scénarios négatifs sinon que de se faire souffrir davantage. Il vaut donc mieux se sentir bien la plupart du temps et faire face quand le pire arrive que de se sentir mal la plupart du temps pour se rendre compte qu’on s’en est donc fait pour rien!

2- Nourrir des pensées positives nous met dans une énergie qui attire à soi du positif. Le contraire nous garde dans un état d’anxiété dont il est bien difficile de sortir.

3- Nourrir des pensées positives contribue à bâtir notre estime de nous-mêmes et notre confiance en nous. Cela nous permet de développer des ressources pour faire face aux diverses situations de la vie, quelles qu’elles soient.

Mon conseil de la semaine

Acceptez que vous ne pouvez pas réagir de façon parfaite en toutes circonstances. Vous n’avez pas de boule de cristal, vous ne pouvez donc pas prévoir les 3 millions de scénarios possibles et comment vous aller réagir pour chacun d’eux. Dites-vous qu’en fonction des circonstances vous avez réagi de votre mieux et acceptez-vous là-dedans.  De telles pensées vous mèneront indubitablement sur la voie du positivisme :-)

Si malgré tout il est difficile pour vous de faire taire vos pensées négatives et d’éliminer votre peine et votre colère, faites comme Marie-Hélène et prenez rendez-vous avec moi pour un premier entretien sans frais de 30 minutes. Nous explorerons votre situation et je vous indiquerai la voie à suivre pour retrouver votre bien-être.