Pour celles qui lisent mes articles ou qui écoutent mes vidéos, vous avez dû remarquer que je parle souvent de l’importance de gérer ses émotions lorsqu’on vit une séparation ou une rupture amoureuse. En discutant avec certaines d’entre vous, je me suis aperçu que ce n’était pas nécessairement clair pour tout le monde ce que ça voulait dire gérer ses émotions. On entend de plus en plus que c’est important d’avoir des émotions, qu’il faut les vivre, qu’il faut se laisser aller. Et moi, j’arrive en vous expliquant comment bien gérer vos émotions. J’avoue que ça peut être mêlant! Permettez-moi donc de clarifier tout ça!

Tout d’abord, sachez que gérer ses émotions et refouler ses émotions, ce n’est pas du tout la même chose. Refouler ses émotions, c’est agir comme si on ne ressentait rien, comme si une situation nous laissait indifférent, c’est faire semblant d’être content alors qu’on est déçu, c’est avaler sa pilule sans rien dire, c’est dire à tout le monde qu’on va bien alors qu’on se sent tout croche à l’intérieur, c’est se lancer à toute vapeur dans un million d’activités pour anesthésier sa souffrance, bref, c’est nier qu’on souffre.

Refouler ses émotions ne mène nulle part. Prenez l’exemple de Catherine (nom fictif) une participante à l’un de mes ateliers. Après plus de 5 ans à fuir ses émotions, elle a pris conscience que son deuil n’était pas encore fait, qu’au fond d’elle, elle se sentait malheureuse comme au premier jour. Combien d’années encore allait-elle traîner cette souffrance sur ses épaules par peur de la confronter?

Il y a aussi l’exemple de Stéphane (nom fictif), un de mes clients, qui se sentait tellement enragé au fond lui et particulièrement lors des communications avec son ex-conjointe. Il voulait comprendre d’où venait cette rage. Un jour, il a osé confronter son ex-conjointe et lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Une grande discussion franche. Sa rage est partie instantanément. Il a pris conscience que lorsque quelque chose lui déplaisait, il était important de le dire sur le moment au lieu de faire comme si de rien était et attendre que la marmite soit pleine, prête à exploser.

Ceci étant dit, gérer ses émotions est tout le contraire de les refouler. Car pour pouvoir gérer ses émotions, il faut savoir qu’on en a et les vivre… jusqu’à un certain point. Parfois, juste de se laisser aller à pleurer peut faire un bien immense et apporter un soulagement dans la mesure où on est capable de se ressaisir et de ne pas sombrer dans la déprime.

Gérer ses émotions, c’est arrêter le hamster qui tourne sans fin dans sa tête. C’est apprendre à arrêter le film qu’on se joue en boucle à l’infini et qui nous garde dans notre état de malheur, voire de victime.

Gérer ses émotions, c’est apprendre à les utiliser pour qu’elles nous donnent de l’énergie au lieu de nous en enlever.
Gérer ses émotions, c’est arriver à voir une situation avec ses nuances de couleur au lieu de la voir tout en noir.
En conclusion, gérer ses émotions est un processus sain qui nous mène à un bien-être personnel.

Pour en savoir davantage sur la gestion des émotions, je vous invite à écouter la vidéo suivante: Savoir gérer ses émotions

Gérer ses émotions demande de l’entraînement, voire un certain accompagnement. N’hésitez pas à me contacter si vous avez de la difficulté à retrouver votre joie de vivre.

À propos de l’auteur

Marie-Soleil Cordeau s’est spécialisée dans la guérison et la reconstruction après la séparation. Elle accompagne les femmes en les aidant à tourner la page sereinement, à rebâtir leur estime de soi et leur confiance pour leur permettre d’être bien avec elles-mêmes et surtout, de retrouver leur capacité à tomber en amour. Elle a mis sur pied une démarche d’accompagnement dont tous les détails se trouvent ici.

Tu as aimé cet article et tu voudrais en lire d’autres alors abonne-toi à mon infolettre Fais de ta rupture, une force pour être avisée lorsque le prochain sera en ligne. Clique ici pour t’inscrire.

Tu souhaites réagir à cet article ou tu as des questions, laisse-les dans l’espace prévu au bas de cet article.