Lors d’une rupture amoureuse, la souffrance vécue peut être tellement forte qu’on n’a qu’un souhait : la voir disparaître. Et pour y parvenir tous les moyens sont bons. Vraiment?
Suite à sa rupture amoureuse, Éva (une de mes clientes du programme « Être bien avec soi-même ») a vécu une souffrance tellement grande qu’elle en faisait des crises d’angoisse. Cette souffrance était d’une telle intensité que lorsqu’elle l’éprouvait, elle devait arrêter ce qu’elle était en train de faire. Lorsqu’elle m’a consultée, elle était en recherche de trucs pour avoir moins mal. De son côté, elle avait mis en place certaines stratégies telles que vendre sa maison, faire un détour pour éviter de passer devant la maison de l’ex, passer la plupart de ses temps libres avec des amies, se fixer une date à la laquelle elle souhaitait être complètement guérie, etc.
Éva croyait sincèrement que toutes ces stratégies l’aidaient à vivre moins de souffrance. Effectivement, à court terme cela semblait fonctionner, mais au final, la souffrance était toujours présente.
Le problème?
Plus on essaie de nier sa souffrance, plus on souhaite qu’elle parte et plus on aggrave sa situation. La souffrance est constituée d’un amalgame d’émotions négatives. On croit à tort que ces émotions négatives ne sont pas utiles, que leur but est de nous pourrir la vie, de rendre notre vie grise et déprimante. Bref on voit les émotions négatives comme des obstacles, voire des ennemis qu’il faut abattre à tout prix.
Pourtant, les émotions jouent un rôle très important. Elles nous renseignent sur nous-même, sur les situations que l’on vit. En fait, elles nous disent à quel point une situation, un événement ou une personne nous conviennent vraiment. Elles nous indiquent dans quelle mesure nos besoins sont satisfaits ou insatisfaits. Elles sont notre baromètre intérieur.
Quand on s’empêche de les éprouver, on se déconnecte de soi. Et quand on est déconnectées de soi, c’est à ce moment-là qu’on éprouve des conflits entre notre tête et notre cœur. Et ces conflits ne font que s’aggraver.
La solution
Tout d’abord, il faut accepter que la souffrance fasse partie du processus de deuil. Avoir de la peine, ce n’est pas être faible, bien au contraire. C’est normal et vous devez vous donner la permission de pleurer.
Vous savez, faire face à sa souffrance demande du courage. Faire face à sa souffrance consiste à laisser sa raison de côté pour un instant (cette raison qui vous dit que ça n’a pas de bon sens de pleurer de la sorte pour quelqu’un qui vous a fait autant de mal). Laissez la logique de côté et centrez-vous sur vous-même, sur le message que porte cette émotion. Qu’est-ce qu’elle essaie de vous dire? Quel besoin n’est pas satisfait? Cette émotion cache-t-elle une blessure plus profonde?
Suite à nos premières rencontres, Éva a pris conscience qu’elle faisait de la fuite face à ses émotions. En étant plus à l’écoute de celles-ci, elle s’est aperçue qu’elle en vivait vraiment beaucoup et qu’elle avait laissé insatisfaits de nombreux besoins. Elle s’était complètement oubliée.
Elle a commencé le travail de reconnexion avec ses émotions et les moments qu’elle passe en tête à tête avec elle-même, lui apportent beaucoup de bienfaits et de calme.
Certes le travail sera un peu plus long, mais les résultats n’en seront que plus durables.
Je souffre trllement
Je suis désolée d’apprendre ta souffrance. J’espère de tout coeur que mes articles et mes vidéos sauront mettre un baume sur ta douleur. xx
Tu peux aussi t’inscrire au programme 7 outils, je suis persuadée qu’il te fera le plus grand bien : https://mariesoleilcordeau.com/survivre